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Réponse : la vie de Jésus!

Le langage mercantile  a malheureusement envahi le monde spirituel… Est-ce surprenant, dans notre monde d’hyper-consommation? On nous dit parfois : ‘Je veux acheter des messes.’ Mais, le problème, c’est que ça ne s’achète pas, une messe. Ça n’est pas à vendre. D’ailleurs, ça n’a pas de prix. La messe possède une valeur spirituelle infinie qu’on ne peut monnayer. Le montant demandé, pour une offrande de messe dans notre diocèse, est de 15$. J’ai bien dit ‘offrande’. La messe ne coûte rien et est toujours offerte pour toute l’humanité. Nous faisons un cadeau, une offrande à l’occasion de celle-ci,  en signe d’amour concret de la personne défunte, de la communauté chrétienne qui se voit ainsi soutenue financièrement, sans oublier le prêtre qui présidera la messe (remarquez que même si le prêtre préside trois messes dans la même journée, il ne reçoit que 5$ d’offrande au total– pour éviter ainsi la surenchère possible- je suis très d’accord avec cette règle).

Je le fais. Oui, j’offre des messes à mes intentions, à l’intention de gens toujours présents sur cette terre et, bien sûr, comme le veut la tradition catholique, à l’intention de mes proches défunts. Contrairement à ce que laissent entendre certains Chrétiens, la Bible nous encourage à prier, à offrir des suffrages  pour nos défunts. Voici un de ces passages :

Puis, ayant fait une collecte d’environ 2000 drachmes, [Judas Maccabées] l’envoya à Jérusalem afin qu’on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d’après le concept de la résurrection. Car, s’il n’avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s’il envisageait qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui s’endorment dans la piété, c’était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché (2 M 12,43-45).

Et que dire de celui-ci, assez peu connu, de saint Paul :

S’il en était autrement [c’est-à-dire : s’il n’y avait pas de résurrection des morts], que gagneraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi donc se fait-on baptiser pour eux ? (1 Co 15,29). Saviez-vous qu’on se faisait baptiser pour les gens déjà morts, à cette époque! On ne le fait plus, mais on continue fidèlement à intercéder pour nos chers défunts. C’est légitime. Selon l’enseignement de l’Église, cela les aide à vivre la transition de purification préparatoire à la vision béatifique, que nous appelons ‘le Purgatoire’. L’intention de messe s’avère donc un trait d’amour, un soutien spirituel pour nos frères et sœurs qui ont quitté la terre et se préparent à rencontrer Dieu ‘face à face’. Pour le voir ainsi, le Saint des Saints, il faut que son Amour et sa Grâce nous aient entièrement purifiés. Il s’agit bien sûr d’abord et avant tout d’un cadeau qui vient du cœur de Dieu. Toutefois, notre collaboration est agréée par Lui qui nous tient en haute estime. De plus, cela constitue une belle réalisation de la Communion des Saints, l’Église de la terre unie à celle de l’au-delà dans une entraide mutuelle. (À suivre… : une pratique à évangéliser)