Quelle belle fête que ce dimanche de la Miséricorde, qui suit immédiatement la fête de Pâques, depuis l’an 2000. Instituée par le pape Jean Paul II, qui s’est fondé sur les révélations de Jésus à Sœur Faustine, cette nouvelle célébration dans notre Église nous permet de nous plonger en profondeur dans le Cœur Miséricordieux de Jésus. Dans notre paroisse, il y a annuellement un événement particulier qui se déroule dans l’après-midi de ce 2e dimanche de Pâques.

Je l’ai vécu de près, cette année, en l’église St-Louis, de 14h30 à 16h30. Organisée par Hélène et plusieurs bénévoles, cette célébration fut constituée de nombreux éléments contribuant à nous instruire sur le message fondamental du Christ à son humble Fille, Faustine (Congrégation Notre-Dame de la Miséricorde) et à nous permettre de vivre davantage ce que chante le psaume 33 : «Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur!» Jésus a rattaché plusieurs promesses de vie et de bonheur à l’Adoration de sa Personne divine –via, entre autres, la vénération de l’image que Sainte Sœur Faustine a été appelée à faire peindre selon les instructions de notre Seigneur- dont jaillissent vers nous des rayons de lumière rouges et blancs pour rappeler l’eau et le Sang jaillis de la plaie de son côté, sur la Sainte Croix, pour le Salut du monde. On y reconnaît les sacrements du Baptême et de l’Eucharistie.

Exposition du Saint-Sacrement, Adoration personnelle, différents rappels des révélations, chapelet de la Miséricorde, confessions pendant les deux heures de la fête, musique et chants (en respectant les consignes de la santé publique), litanies, etc., l’Eucharistie étant le sommet de la journée, tout a contribué à faire advenir le Ciel sur la terre, comme aime à dire le pape François. La joie était palpable dans l’église! L’Esprit a agi puissamment dans nos âmes et, à travers notre intercession pour le monde entier (si souffrant et blessé), dans le cœur de tant de gens qui bénéficieront des largesses du Seigneur : guérisons physiques, spirituelles, morales, conversions radicales, retour aux sources de la foi chrétienne et à l’amour des sacrements, résolution de conflits, paix profonde malgré l’épreuve, sérénité devant la mort, vie éternelle de délices en communion avec Dieu; tel que promis, une abondance de Grâces est offerte en ce 2e dimanche de Pâques, un océan de bienfaits et de bénédictions pour nous qui avons participé, pour nos bien-aimés, pour notre communauté chrétienne et les autres paroisses, pour le monde entier. Nous n’avions qu’à ouvrir les mains et à accueillir avec foi et reconnaissance, comme un petit enfant qui attend tout de ses parents.

Au fond, le message de Jésus à Sœur Faustine vient tout à fait confirmer ce que la Parole de Dieu nous enseigne tout au long de la Bible : Dieu est Amour, et la foi est la clé qui donne plein accès, en Christ Ressuscité, à cette Miséricorde toujours largement disponible. Jésus a spécifiquement demandé que soit inscrite cette phrase au bas de l’image : « Jésus, j’ai confiance en toi! » Dans les Évangiles, Jésus nous dit que si nous avions la foi grosse comme une graine de moutarde, nous pourrions faire se déplacer les montagnes! Notre spiritualité chrétienne se veut d’abord et avant tout une immense confiance vitale et viscérale en la personne du Sauveur qui nous ouvre les trésors du Père et répand sur nous le Souffle Saint; notre Dieu ne peut ni nous tromper ni nous décevoir. Cette confiance, qui s’expérimente et se nourrit au quotidien par les moyens de salut offerts en Église, porte des fruits merveilleux et étonnants, bien au-delà de nos attentes et de ce que nous pouvons même percevoir. Confions-nous sans peur!